Audrey Dussutour supervisait donc l'opération "élève ton blob", en lien avec l'ISS, avec les 6ème dans le mois de novembre.

Afin d'éclairer les élèves de 3ème sur les métiers de la recherche, Audrey est revenue sur son parcours de formation.

En licence (3 ans après le bac), elle a avoué avoir tenté d'échapper aux mathématiques dans son cursus, préférant de loin les autres matières scientifiques.

La porte d'entrée vers le monde de la recherche a été sa révélation suite à l'interview qu'elle devait réaliser auprès du chercheur Jean-Philippe Girard, qui a changé le regard qu'elle portait sur ce métier.

Le type de cours, avec les connaissances données avant, et le temps employé pour débattre et discuter des contenus, a été des plus agréables et formateurs pour elle.

Elle a effectué des stages sur le comportement des singes, notamment leur aptitude à avoir de l'empathie ou à développer un sentiment d'injustice.

Concernant le Master qui vient après la licence, une sélection a déjà été opérée parmi les étudiants.

Le doctorat est une autre étape sélective. Ses études ont porté sur la façon dont les fourmis résolvaient les problèmes d'embouteillage. 

Pour cela, elle s'est résolue à revenir aux maths avec notamment l'algorithmique. 

Elle a souligné aussi le rôle fondamental de l'anglais dans la publication des articles scientifiques et la capacité à parler à l'oral lors de conférences internationales.

Après une série de questions sur ses recherches, elle nous a répondu sur la difficulté pour les chercheuses d'avoir le même niveau de salaire que les hommes, avec les retards de carrière liés aux congés maternité ou parentaux, et le fait qu'elles se sous-estiment vis à vis de leurs collègues masculins, notamment dans leurs demandes de promotion.